
Série estivale : Les six dimensions de la connectivité (première partie)
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La connectivité est un sujet qui pourrait occuper tout un après-midi et qui offre matière à plusieurs chapitres passionnants pour vos lectures estivales. En juin, MyConnectivity a organisé l’événement parallèle « Connecting Tomorrow » (l’après-midi) lors du Nexus 2050 de cette année. Seize experts se sont exprimés pendant quatre heures sur les six dimensions de la connectivité. Cela a donné lieu à des réflexions très intéressantes, que nous aimerions résumer par dimension au cours des prochaines semaines estivales. Nous commençons par la dimension « sans faille ».
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Première partie : la dimension « seamless » (« sans faille »)
Internet existe depuis plusieurs décennies et a connu de nombreux développements rapides depuis son avènement. Parallèlement, son utilisation et les exigences en matière de connectivité qui y sont associées ont également évolué. La prochaine génération de technologies sans fil ne se limitera donc pas à la vitesse, mais constituera plutôt un tissu qui reliera des milliards d’appareils, d’industries et d’idées. Pour que cela soit possible, l’existence de réseaux hautement performants est essentielle.
5G et 6G : coopération internationale et « laboratoire pratique national »
Sébastien Faye (Luxembourg Institute of Science and Technology – LIST) a présenté les projets de recherche phares du Luxembourg dans le domaine de la 5G et de la 6G. Les nombreuses collaborations avec des partenaires nationaux et internationaux constituent un aspect essentiel du parcours du pays vers l’avenir. Ces collaborations concernent aussi bien des opérateurs de réseaux mobiles et des universités que des acteurs innovants issus de secteurs tels que la mobilité et la santé, où la connectivité joue un rôle clé. Belval est en ce sens une sorte de laboratoire national pour l’avenir, où le principe « tester avant d’investir » est appliqué afin d’accélérer l’adaptation de la 5G et de créer une base pour explorer et valider la recherche sur la 6G.
De « Human to Human » à l'IoT : la connectivité au fil du temps
Julien Baudouin (Proximus) a commencé son intervention par un retour sur l’histoire de la connectivité mobile. Alors qu’il s’agissait d’une communication purement interhumaine à l’ère de la 1G au siècle dernier, les exigences imposées au réseau ont augmenté au fur et à mesure que le nombre précédant le « G » augmentait. Après les étapes de la télémétrie et de la communication entre machines, nous sommes arrivés à l’étape actuelle (provisoire) de l’Internet des objets. D’une part, la 5G répond de manière optimale à ces exigences en matière de transmission à haut débit. D’autre part, la technologie de réseau NB-IoT, également disponible dans tout le Luxembourg, constitue un complément économe en énergie, entre autres. Ensemble, ces deux technologies garantissent l’utilisation de toutes les possibilités numériques.
Permettre de plus en plus de services numériques : l'innovation en matière d'API réseau
La complémentarité et les synergies ont également été au cœur de la présentation de Steven Pater (Vodafone). Il a expliqué comment les passerelles ouvertes peuvent favoriser l’innovation autour des réseaux API (interfaces de programmation d’applications) et ainsi faire progresser la connectivité. L’objectif ici étant de permettre et d’étendre en permanence les services numériques, au Luxembourg et dans le monde entier. Parmi les exemples actuels, citons la prévention de la fraude via des API d’identité, le contrôle de flottes de drones via des API de localisation et des vidéoconférences plus stables via des API de qualité réseau.